Optimisez les modèles d'apprentissage automatique avec des données de validation pour éviter le surapprentissage, ajuster les hyperparamètres et garantir des performances robustes et réalistes.
Les données de validation sont un échantillon de données mis de côté lors du processus d'entraînement et utilisé pour fournir une évaluation impartiale de l'ajustement d'un modèle tout en ajustant ses hyperparamètres. Le rôle principal de l'ensemble de validation est de guider le développement d'un modèle d'apprentissage automatique (ML) en offrant une évaluation fréquente et indépendante de ses performances. Cette boucle de rétroaction est essentielle pour construire des modèles qui non seulement fonctionnent bien sur les données qu'ils ont vues, mais qui se généralisent également efficacement à de nouvelles données non vues, un concept central pour la création de systèmes d'Intelligence Artificielle (IA) robustes.
L'objectif principal des données de validation est d'éviter le surapprentissage. Le surapprentissage se produit lorsqu'un modèle apprend trop bien les données d'entraînement, capturant le bruit et les détails qui ne s'appliquent pas aux nouvelles données, ce qui nuit à ses performances. En testant le modèle par rapport à l'ensemble de validation à intervalles réguliers (par exemple, après chaque époque), les développeurs peuvent surveiller son erreur de généralisation. Si les performances sur les données d'entraînement continuent de s'améliorer tandis que les performances sur les données de validation stagnent ou se dégradent, c'est un signe clair de surapprentissage.
Ce processus d'évaluation est crucial pour le réglage des hyperparamètres. Les hyperparamètres sont des paramètres de configuration externes au modèle, tels que le taux d'apprentissage ou la taille du lot, qui ne sont pas appris à partir des données. L'ensemble de validation permet d'expérimenter différentes combinaisons d'hyperparamètres pour trouver l'ensemble qui donne les meilleures performances. Ce processus itératif est un élément central de la sélection et de l'optimisation des modèles.
Dans un projet typique de ML, l'ensemble de données est divisé en trois sous-ensembles, et il est fondamental de comprendre leurs rôles distincts. Une approche courante de la division des données consiste à allouer 70 % à l'entraînement, 15 % à la validation et 15 % aux tests.
Le maintien d'une séparation stricte, en particulier entre les ensembles de validation et de test, est essentiel pour évaluer avec précision les capacités d'un modèle et éviter le compromis biais-variance.
Lorsque la quantité de données disponibles est limitée, une technique appelée validation croisée (en particulier la validation croisée K-Fold) est souvent utilisée. Ici, les données d'entraînement sont divisées en 'K' sous-ensembles (folds). Le modèle est entraîné K fois, chaque fois en utilisant K-1 folds pour l'entraînement et le fold restant comme ensemble de validation. La performance est ensuite moyennée sur toutes les K exécutions. Cela fournit une estimation plus robuste de la performance du modèle et permet une meilleure utilisation des données limitées, comme expliqué dans des ressources telles que la documentation scikit-learn et le guide de validation croisée K-Fold d'Ultralytics.
En résumé, les données de validation sont la pierre angulaire de la construction de modèles d'IA fiables et performants avec des frameworks comme PyTorch et TensorFlow. Elles permettent un réglage efficace des hyperparamètres, la sélection du modèle et la prévention du surapprentissage, garantissant que les modèles se généralisent bien au-delà des données sur lesquelles ils ont été entraînés. Des plateformes comme Ultralytics HUB offrent des outils intégrés pour gérer efficacement ces ensembles de données.